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VENDREDI
8 AVRIL


19 H


CINÉMA
UTOPIA-TOULOUSE




SOIRÉE HOMMAGE À CHANTAL AKERMAN
CINÉMA > CHANTAL AKERMAN TELLE QU'EN ELLE-MÊME


Marianne Lambert
© Audrey Lenchantin


Nicole Fernandez Ferrer
déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir,
à Paris

 

 

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à la page Événements

Chantal Akerman s'est donné la mort le 5 octobre 2015.
Elle avait 65 ans. Son œuvre – écriture, cinéma, installations et écriture encore et toujours –
occupe une place toute particulière dans notre panthéon des créatrices.

La séance est présentée par Nicole Fernandez-Ferrer,
déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, à Paris

SAUTE MA VILLE
Chantal Akerman
Récit, Belgique, 1968, N&B, 13'

18 ans ! Elle avait 18 ans quand elle a tourné Saute ma ville, coup d’envoi – un vrai coup de feu – à son œuvre. Critique féroce et tragi-comique de la vie domestique et explosion littérale de l’univers dit féminin, ce brûlot tourné en 1968, où elle est seule en scène, est aussi un hommage à l’univers de Charlot. On a treize minutes pour contempler le chaos méthodique, la pagaille crescendo, burlesque et jouissive qu’elle va semer dans sa cuisine, pour finalement… Non on ne vous dira rien de plus.
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I DON'T BELONG ANYWHERE, LE CINÉMA DE CHANTAL AKERMAN
Marianne Lambert
Documentaire, Belgique, 2015, couleur, 67'


« Chantal est beaucoup plus une cinéaste pieds nus sur un lit qu’une intello froide et austère assise dans un fauteuil en train de vous parler de son regard sur le monde.
Je voulais aussi, après m’être rendue compte que les jeunes étudiants en cinéma ne la connaissaient pas, la montrer sous un jour plus accessible, et donner aux spectateurs l’envie de découvrir ses films, leur donner des clés de lecture.
Chantal n’a jamais voulu que son cinéma soit considéré comme un cinéma féministe, lesbien, juif ou expérimental. Je ne voulais en aucun cas non plus faire un film “commentaire” sur son œuvre. J’ai choisi tout simplement de la replacer dans des lieux ou des décors où elle avait vécu et tourné, à New York, Bruxelles ou Paris, pour souligner ainsi l’entrelacement permanent entre ses films et sa vie.
I don’t belong anywhere. Ce titre m’est venu en un éclair. Chantal n’est ni d’ici, ni d’ailleurs. Elle oscille entre le cinéma, les installations et, encore et toujours, l’écriture. Son cinéma n’est ni totalement fiction, ni tout à fait documentaire… Il est inclassable et unique. »

Marianne Lambert
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Directrice de production et aujourd’hui réalisatrice, Marianne Lambert suit des études de journalisme et de communication avant de se tourner vers le cinéma. D’abord régisseuse, ensuite assistante de production, elle gravit les échelons jusqu’à s’occuper du poste de directrice de production sur plusieurs films de la cinéaste Chantal Ackerman. C’est à cette dernière, figure emblématique du cinéma belge, que Marianne Lambert dédie son premier film. Long métrage documentaire, I Don’t Belong Anywhere – Le cinéma de Chantal Ackerman est le cinquième opus de la Collection "Cinéastes d’aujourd’hui" de la FWB, produit par la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles et Artémis Productions, RTBF Unité Documentaire, Proximus, CBA Centre de l’Audiovisuel à Bruxelles.


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Dernière mise à jour : 26 mars, 2016