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13e Printemps lesbien de Toulouse
Mars-mai 2010

De grands mercis aux lieux qui nous reçoivent
et à toutes nos complices dans l’élaboration de la culture et de l’histoire lesbiennes. Un tout spécial merci à Nicole Abar et Isabelle Sentis.

ÉDITORIAL

Le 13e Printemps lesbien de Toulouse commence en fêtant les 40 ans du Mouvement de libération des femmes (1970-2010), avec deux œuvres incontournables pour qui veut connaître l’histoire du féminisme de la seconde vague et celle de la création du Mouvement lesbien en France. Il s’agit de l’indépassé documentaire de Carole Roussopoulos Debout ! Une histoire du mouvement de libération des femmes (1970-1980) et de l’ouvrage de référence Mouvements de presse, des années 1970 à nos jours, luttes féministes et lesbiennes, de Martine Laroche et Michèle Larrouy. Nous en profiterons pour rendre hommage à la vidéaste pionnière Carole Roussopoulos – disparue en octobre 2009 –, avec notre invitée Nicole Fernandez-Ferrer, déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir et la vidéaste Barbara Wolman dont nous pourrons voir les images tournées le 22 janvier 2010, lors de l’hommage à Carole au théâtre Sylvia Monfort à Paris.
Ce Printemps-là joue entre deux réalités : celle des dominants et celle des lesbiennes, surtout celle des lesbiennes… La réalité de la lesbophobie est illustrée, entre autres, par les films Training Rules et Tomboy, mais combattue avec brio par It’s Elementary et It’s STILL Elementary, tournés à 10 ans d’intervalle et qui déchaînèrent aux États-Unis les mêmes passions que Le Baiser de la Lune en France en 2010. Les dominants sont… lents.
Mais place à la vie et aux réalisations lesbiennes, car c’est la vocation du Printemps lesbien de les donner à voir. Place aux lesbiennes en fête dans les photos de Marine Monteils, place à leurs premiers émois dans Olivia de Jacqueline Audry, le premier film lesbien français, place aux lesbiennes in love avec les dessins de Valérie Bouillon, place à leur fantaisie, à leurs peines aussi, dans une sélection des meilleurs lezcourts métrages du moment. Place aux imaginaires avec les vidéos lezexpérimentales des VidéObstinées, place aux mots magiques de la conteuse genevoise Catherine Gaillard.
En un mot, place à nous toutes !

Cinéma, expos, rencontres, spectacle, débats, fêtes, le 13e Printemps lesbien de Toulouse prend ses aises de mars à mai, en douze soirées, et s’articule en neuf “chapitres” :
 1970-2010 : 40 ans de Mouvement de libération des femmes ça se fête !
En partenariat avec le centre audiovisuel Simone de Beauvoir, l’association Carole Roussopoulos, l’association V.idéaux, les archives lesbiennes de Paris, lAPIAF et le collectif Droits des femmes Midi-Pyrénées.
• Parler de l'homosexualité à l'école élémentaire, c'est POSSIBLE !
En partenariat avec les associations Cineffable, Liberté aux joueuses, V.ideaux, Zerose et Fifalia.
• Intimitée – non mixte
exposition dessins
• Dans le sport, les gouines dehors !
Lesbophobie et discrimination de genre dans le milieu sportif de compétition
En partenariat avec les associations Cineffable et Liberté aux joueuses
• Petites lesbiennes deviendront grandes !
Une sélection des meilleurs lezcourts métrages du moment.
En partenariat avec les associations Cineffable et Fuoricampo (Bologne, Italie)
• Lesbiennes en fête – non mixte
exposition photos
• Les imaginaires lesbiens – non mixte
Cinéma expérimental avec Les VidéObstinées
• La première fois
avec Olivia de Jacqueline Audry, le premier film lesbien français
• S'il te plaît, raconte-nous des lesbiennes – non mixte
La conteuse genevoise Catherine Gaillard raconte Les Amazones
  
+ de la convivialité avec des fêtes et des apéros dînatoires.

Les lieux du Printemps lesbien de Toulouse
Librairie Ombres blanches > 50, rue Gambetta - M° Capitole
Cinéma ABC > 13, rue Saint-Bernard - M° Jeanne d'Arc
Cinéma Utopia-Toulouse > 24, rue Montardy - M° Capitole
Café culturel Folles Saisons > 197, route de Saint-Simon - M° Arène + bus 13, arrêt J. Sauveur
Café associatif la Luna loca
> 9 bis, rue du Prat-Long - M° Barrière de Paris

Le Printemps lesbien de Toulouse a reçu le soutien financier
de la Mairie de Toulouse, de la Délégation régionale aux droits
des femmes et à l’égalité et de l’association Liberté aux joueuses.

Les mots et noms en violet gras renvoient à un site (cliquez dessus).

 

PROGRAMME

LUNDI 8 MARS > Cinéma Utopia-Toulouse > 20 h 30

Achetez vos places à partir du samedi 27 février

[Dans le cadre de « 1970-2010 :
40 ans de Mouvement de libération des femmes ça se fête ! »
]

HOMMAGE À CAROLE

ROUSSOPOULOS

avec Nicole Fernandez-Ferrer, déléguée générale du Centre audiovisuel
Simone de Beauvoir
, l'association Carole Roussopoulos
et la vidéaste Barbara Wolman
de l’association V.ideaux

Debout ! Une histoire du mouvement
de libération des femmes (1970-1980)
Carole Roussopoulos
Documentaire, France, 1999, 1 h 30

Carole Roussopoulos a vécu avec sa caméra les heures chaudes du mouvement féministe de la 2e vague. En partant de ses extraordinaires archives vidéo et d'interviews récentes, elle a réalisé un magnifique documentaire sur l'un des événements les plus importants de la fin du XXe siècle.
précédé de :

Marcher le nez au vent…
V.ideaux
Vidéo, France, 2010, 10'
Extraits de la soirée hommage à Carole Roussopoulos, le 22 janvier 2010, au théâtre Sylvia Monfort à Paris. Hommage magnifiquement orchestré par Hélène Fleckinger (association Carole Roussopoulos), avec des invitées qui évoquent la mémoire de cette grande dame du documentaire politique, et à travers elle, toute l'histoire de la vidéo militante féministe.

L’APIAF et le collectif Droits des femmes
Midi-Pyrénées
s’associent à cette soirée.



Carole Roussopoulos, photo Jacqueline Julien,
Toulouse, 2000.

Carole Roussopoulos, née en 1945, se battait depuis plusieurs années contre le cancer qui l’a l’emportée le 22 octobre 2009. Nous venons de perdre en Carole une grande alliée, vidéaste pionnière, auteure de plus de 100 films documentaires tous engagés dans cette « parole des autres » qu’il lui tenait à cœur de faire voir-et-entendre.

Nicole Fernandez-Ferrer, déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
à Paris. Fondé en 1982 par Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig et Ioana Wieder, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir a pour mission de recenser tous les documents audiovisuels sur les droits, les luttes, l'art et la création des femmes. Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir filme et archive aussi des événements contemporains. La création d'une mémoire audiovisuelle s'inscrit dans la perspective commune au mouvement des femmes de donner une image positive de leur place, de leur rôle et de leur contribution.

Barbara Wolman/Association V.ideaux, créatrice de la téléweb lesbienne "Les Vidéosbtinées" et de la future téléweb féministe pédagogique "Télédebout". <mailto:v.ideaux@yahoo.fr>

Association Carole Roussopoulos : conserver la mémoire de son travail et des luttes qui l'ont portée... et qu'elle a portées. <http://www.carole-roussopoulos.com>

MERCREDI 10 MARS > Librairie Ombres blanches > 18 h

 

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[Dans le cadre de « 1970-2010 :
40 ans de Mouvement de libération des femmes ça se fête !
]

Rencontre avec Michèle Larrouy autour de Mouvements de presse des années 1970 à nos jours, luttes féministes et lesbiennes et de la revue Espace lesbien. Espace lesbien est la revue autoéditée des Actes des Colloques internationaux d’études lesbiennes que Bagdam organise à Toulouse depuis 2000. En 2009, la revue a livré son n° 6, « L’arme du rire », que présenteront ses éditrices.

Lorsque les femmes ont fait mouvement
Où l’on découvre et redécouvre la richesse de la presse lesbienne et féministe francophone parue des années 1970 à nos jours. Au premier regard, une diversité graphique, une richesse inventive des couvertures, une diversité des formats : revues, magazines, bulletins ou bulletines, menstruelles, feuilles d’infos, fanzines... Tout y est : des journaux se revendiquant du mouvement de libération des femmes (MLF) aux journaux des divers courants des mouvements féministe et/ou lesbien ; des journaux d’informations culturelles aux feuilles de liaisons entre groupes lesbiens... La lecture des éditoriaux témoigne de la formidable diversité politique de tous ces courants, dès lors que les femmes se sont mises en mouvement, donc en lutte. Ces journaux, ces revues qui foisonnent dès 1974 sont, en effet, pratiquement tous élaborés dans la non-mixité et sortis des presses d’imprimeries souvent associatives et militantes, certaines même tenues par des imprimeuses. Ils ont permis la circulation de pensées contradictoires ou croisées : lesbiennes, féministes, provenant aussi bien de celles issues des groupes politiques « classiques » que des entités entièrement élaborées et radicales.
Michèle Larrouy et Martine Laroche ont voulu réunir, pour la première fois, des outils pour une lecture historique et critique de ces nombreux journaux où tant de protagonistes se revendiquant féministes et/ou lesbiennes se sont impliquées et s’impliquent encore. L’ouvrage est un document témoin, destiné à susciter de riches réflexions et la transmission la plus large possible.

 

Mouvements de presse, des années 1970 à nos jours, luttes féministes et lesbiennes, Martine Laroche, Michèle Larrouy, éd. ARCL, Paris, 2009.

 

Michèle Larrouy, militante lesbienne et féministe, coanime des groupes de paroles contre les violences masculines à la Maison des femmes de Paris, et participe à la vie des Archives Recherches et Cultures Lesbiennes (ARCL). Plasticienne, elle développe une réflexion et un travail de création autour des rapports aux corps des plasticiennes.


SAMEDI 27-29-30-31 MARS > Cinéma ABC


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Parler de l'homosexualité à l'école élémentaire, c'est POSSIBLE !

En partenariat avec les associations Cineffable, Liberté aux joueuses, V.ideaux, Zerose et Fifalia.

Deux films de l'Américaine Debra Chasnoff, tournés à dix ans d'intervalle, démontrent et démontent la construction sociale de l'homolesbophobie.

27 mars

Samedi 27 mars > 9 h 45 > Séance pédagogique pour les enseignants (mais ouverte à tout public) - DÉBAT après la projection avec Carole Baltieri du service pédagogique de l'ABC, Valérie Bouillon, association Zerose, intervenante en milieu scolaire avec Arc-En-Ciel, et Barbara Wolman, association V.ideaux

 

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It’s elementary, Talking about Gay issues in School (C'est élémentaire, parler de l'homosexualité à l'école)
Debra Chasnoff, documentaire, États-Unis, 1996, 78'. Couleur, VOST Bagdam/Cineffable.
Premier documentaire à traiter de l'homosexualité expliquée aux enfants dans les écoles publiques américaines, It's elementary suit les interventions de professeur-es dans des classes allant du primaire au lycée. Tourné en 1996, il a fait le tour des écoles américaines et gagné de nombreux prix. Un film à montrer à tous les élèves et leur professeurs lorsque l'on appartient au monde de l'éducation.

 

29 mars

Lundi 29 mars


> 19 h - It’s elementary, Talking about Gay issues in School


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Debra Chasnoff, documentaire, États-Unis, 1996, 78'. Couleur, VOST Bagdam/Cineffable.
Premier documentaire à traiter de l'homosexualité expliquée aux enfants dans les écoles publiques américaines, It's elementary suit les interventions de professeur-es dans des classes allant du primaire au lycée. Tourné en 1996, il a fait le tour des écoles américaines et gagné de nombreux prix. Un film à montrer à tous les élèves et leur professeurs lorsque l'on appartient au monde de l'éducation.

 

> 20 h 30 - Apéro dînatoire dans le foyer de l'ABC

 
> 21 h - It’s STILL elementary (C'est TOUJOURS élémentaire)
DÉBAT
après la projection avec Joséfine Ajdelbaum, association Fifalia

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Debra Chasnoff, documentaire, États-Unis, 2007, 51', couleur, VOST Bagdam/Cineffable
Ce 2e documentaire revient, dix ans après sa sortie, sur l’incroyable impact de It’s elementary, et l'on saisit combien il est toujours d’actualité. Professeur-es et élèves du premier film racontent comment ces discussions ont transformé leurs vies. Le documentaire revient aussi sur la violence insensée des attaques orchestrées par l’ultra-droite chrétienne intégriste et homolesbophobe contre le premier film pour empêcher sa diffusion sur une chaîne télé. Côté enfants et profs, une manne de bon sens et d'humour, qui donnera de la force et de la légitimité à tous ceux qui œuvrent contre l'homo et lesbophobie.



30 mars
Mardi 30 mars > 21 h

CINÉ

It’s elementary, Talking about Gay issues in School (C'est élémentaire - Parler de l'homosexualité à l'école)
Debra Chasnoff, documentaire, États-Unis, 1996, 78'. Couleur, VOST Bagdam/Cineffable
31 mars
Mercredi 31 mars > 21 h
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It’s STILL elementary (C'est TOUJOURS élémentaire)
Debra Chasnoff, documentaire, États-Unis, 2007, 51', couleur, VOST Bagdam/Cineffable
SAMEDI 3 AVRIL > LUNA LOCA > 21 h 30 > non mixte

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Intimitée
valéri.e bouillon,
dessins
Du 1er au 30 avril 2010
Vernissage tout en douceurs samedi 3 avril à 21 h 30. Non mixte.


LUNDI 26 AVRIL > Cinéma ABC > 21 h

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débat


Dans le sport, les gouines dehors !
Lesbophobie et discrimination de genre dans le milieu sportif de compétition
En partenariat avec les associations Cineffable et Liberté aux joueuses

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No Bikini
Claudia Morgado Escanilla, fiction, Canada, 2007, couleur, 9’, VO angl. Sous-titrage Cineffable/Bagdam
Une fillette de 7 ans exprime son désir de liberté en refusant de porter le haut de son maillot de bain à la piscine, à l’entraînement en vue d’une sélection par classe d’âge et de sexe. Court métrage comblé de prix.

Tomboy
Barb Taylor, animation, Canada, 2008, couleur, 13’
Alex aime le rouge, jouer au football et de la trompette. Les autres gosses pensent que les préférences d’Alex sont masculines et se moquent d’elle…

Training Rules
Dee Mosbacher et Fawn Yacker, documentaire, États-Unis, 2009, couleur, 56’, VO angl. Sous-titrage Cineffable/Bagdam.
Pendant les 26 ans durant lesquels elle a entraîné l’équipe de basket féminin de Pennsylvania State University, Rene Portland avait 3 règles de base : pas d’alcool, pas de drogue, pas de lesbiennes. Training rules (Règles de l’entraînement) montre comment le monde du sport universitaire féminin, nid de nombreuses pratiques homophobes, est respondable de la destruction des vies et des rêves de ses athlètes les plus talentueuses. Prix du meilleur documentaire au festival du film gay et lesbien de San Francisco et au Birmingham Shout Festival.
Présentation et animation du débat par Nicole Abar, fondatrice de l’association Liberté aux joueuses, connue pour avoir subi elle-même discrimination et insultes lesbophobes lorsqu’elle était entraîneuse de l’équipe de football féminin du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine). Elle contrattaqua magnifiquement par un 1er procès pour discrimation sur le genre, gagné au bout de 5 ans et dont l’issue a fait jurisprudence sous l’appellation “Jurisprudence Abar”. Un 2e procès pour insulte lesbophobe aurait pu être gagné mais fut perdu pour “vice de forme” !


No Bikini


Tomboy


Training Rules


MARDI 27 AVRIL > Cinéma UTOPIA-Toulouse > 20 h 30

Achetez vos places à partir du mardi 20 avril

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Petites lesbiennes deviendront grandes !

En partenariat avec les associations Cineffable et Fuoricampo (Bologne, Italie)
Une sélection des meilleurs courts lesbiens du moment

Tous les films sont sous-titrés, y compris les films français

 

 

 

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Pitstop Melanie McGraw, fiction USA, 2007, couleur, 14’
Une fillette est oubliée par sa famille dans une station service… Student Academy Award  en 2008. Meilleur court lesbien à LA.

Oh my god ! Anne Sewitsky, fiction, Norvège, 2008, couleur, 9’
Elles ont 12 ans à tout casser. C’est quoi l’orgasme ? Tu sais toi ? Moi je sais !

Les lapines Françoise Doherty, animation, Canada, 2008, couleur, 3’15
Deux petites lapines tombent amoureuses, s’unissent et fondent une famille en adoptant huit petits œufs.

Ça c’est bien Lucile Duchemin, animation, France, 2008, couleur, 3’
Le parcours d’une jeune fille à travers les idées restreintes et hétérocentristes de notre société.

Split Luki Massa, fiction, Italie, 2007, couleur, 13’. Prix du meilleur scénario 2005 au festival Cineffable, Paris.
Giulia et Olivia se sont donné rendez-vous pour discuter d’un problème dans leur domaine de recherche, les langues mortes. Un mystérieux préfixe, la particule -za, et la question brûlante de l’intransitivité scindée déclenchent des discours enflammés. La… tension monte en chacune d’elles. Quelle attention porteront-elles à cette tension ?

Déroutée Floraly, France (Toulouse), 2010, couleur, 15’
Un road movie version 2 CV, itinéraire bis dans une fin de monde à deux ?
Avec des actrices toulousaines non professionnelles que nous connaissons bien…

El patio de mi casa Pilar Gutierrez Aguado, Fiction, Espagne, 2007, couleur, 27’
Maria et son fils habitent au 3e gauche, Asun, au 3e droite et Laura au 2e gauche… Ont-ils
et t-elles quelque chose en commun à part le même immeuble, que le hasard puisse leur faire découvrir ? A obtenu de nombreux prix.

Tanz ins glück Barbara Seiler, Fiction, Suisse, couleur, 16’
Anna et Helen font connaissance dans un cours de salsa. Anna est femme de ménage. Chaque nuit elle nettoie le bureau d’Helen, cadre supérieur dans le milieu de la finance… Elles n’auraient jamais dû se rencontrer. Ou si ?

Les actrices de Déroutée, Maria et Carole, pendant une pause

Déroutée

El patio de mi casa

 


Pitstop


Oh my god !

Les lapines


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SAMEDI 1er MAI > la LUNA LOCA > 21 h 30 > non mixte

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Marine Monteils, photos
Lesbiennes en fête
Du 1er au 30 mai 2010
Vernissage samedi 1er mai

Celles qui ont bien voulu être ses modèles durant les fêtes d’hiver à la Luna loca, à la Roseraie et à Folles Saisons pourront s’admirer, les autres les trouver belles et si diverses – et toutes acheter les photos de l’artiste.

MERCREDI 5 MAI > FOLLES SAISONS > 19 h 30 et 21 h > non mixte

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Les imaginaires lesbiens

« Le cinéma expérimental et le lesbianisme ont cela en commun :
aller à la racine, bousculer les normes, déconstruire le monde. 

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Cinéma lezexpérimental
avec les VidéObstinées

Des films de  Barbara Hammer, Elka Kerkhofs, Vivian Ostrovsky, Laurence Rebouillon, Saphonie.
Pellicule peinte et grattée, film d'animation, journal de vacances, cahier intime d'images, humour lesbien animé...
Parce qu’”Une lesbienne qui ne réinvente pas le monde est une lesbienne en voie de disparition” (Nicole Brossard, La lettre aérienne) nous vous concoctons une séance de cinéma lesbienne pleine d'inventivité. Prenez votre tête entre quatre yeux, faites de vos cinq sens les reines, et embarquez avec nous dans cette aventure magique. Vous n’avez pas besoin d’être une cinéphile, une artiste, une intellectuelle. Vous avez juste besoin d’être lesbienne et curieuse.


 

> 19 h 30 - PROJECTION > 21 h DÉBAT-DÎNER (auberge espagnole - les boissons sont achetées au bar de Folles Saisons)

MARDI 11 MAI >Cinéma UTOPIA-Toulouse > 20 h 30

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La première fois

et le premier film lesbien français 

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Olivia, Jacqueline Audry, France, 1951, 90’
Achetez vos places à l’avance dès le 4 mai, ce qui permettra à Utopia de choisir la bonne salle. (beaucoup n’ont pas eu de place le 27 avril pour la séance de courts métrages, car nous étions dans une salle trop petite)
Un pensionnat de jeunes filles, à la fin du XIXe siècle, tenu par un couple de femmes, Cara et Julie. Julie, éducatrice idéale, incarnée par l’éblouissante Edwige Feuillère, se trouve au cœur d’un faisceau de haine, de désirs et d’amours. Hymne à la liberté et au plaisir, ce petit chef-d’œuvre, régal d’intelligence et d’humour, ne recèle pas une once de religion et donc de culpabilité. Et c'est bien pour ça qu'il fit scandale…

En plein ordre moral post 2e guerre mondiale, Jacqueline Audry tourne ce que l’on peut considérer comme le premier film lesbien français, où l’amour lesbien n’est ni plus ni moins que… l’amour. Le film est une adaptation d'Olivia, excellent roman d’apprentissage de l’Anglaise Dorothy Bussy (1949), traduit en français chez Stock. Roman à clés, Olivia est le récit d'« un pur, un adorable souvenir », celui de son premier amour, vécu durant l'année qu'elle passa aux Ruches, pensionnat près de Fontainebleau tenu par l'extraordinaire Marie Souvestre (1835-1905), la Mlle Julie du film, pédagogue féministe qui forma entre autres Natalie Barney et Eleanor Roosevelt.
 

SAMEDI 29 MAI > FOLLES SAISONS > 19 h et 21 h > non mixte

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S'il te plaît, raconte-nous des lesbiennes
La conteuse Catherine Gaillard joue de la parole pour le plaisir
de dire, mais surtout pour changer le monde.  

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Catherine Gaillard raconte Les Amazones
Antinéa, dernière reine amazonale… Aux portes de l’empire grec, le dernier royaume gouverné par une femme résiste au pouvoir d’Athènes. Antinéa devra choisir. Épouser Perimos comme Athènes l’exige et céder ainsi son royaume, ou combattre ? 2 500 ans plus tard, Sara, jeune femme moderne, voudrait bien vivre en paix. Mais, tiraillée par l’envie d’être comme tout le monde et l’impossibilité de l’être, il lui faudra affronter les minuscules combats du quotidien, une ruelle déserte, la déception de sa famille, un défilé de la marche des fiertés et rencontrer Ariane. Comme un jeu de reflets dans un miroir, entre hier et aujourd’hui, historique et imaginaire, lucidité et humour. Et fierté.

Catherine Gaillard défend à Genève la scène alternative et les intermittents-e-s du spectacle. Elle a mis sur pied la seule salle de répétition pour les arts de la parole, dans un espace d'expérimention où le récit trouve à se déployer hors des contraintes du marché. Féministe avant tout, elle veut redonner aux femmes d'exception la place que le patriarcat leur a refusée et leur refuse encore.

> 19 h - BUFFET > 21 h SPECTACLE > 22 h > LA FÊTE


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 bagdam@bagdam.org
Dernière mise à Jour : 6 décembre, 2010